Comme je l’avais indiqué dans un article précédent, je suis actuellement avec un ami en Australie pour une période d’un an, avant de retourner en France pour dans un premier temps trouver un emploi dans le domaine financier et pour développer mon patrimoine (avec l’achat d’un premier appartement pour faire de la location meublé).

Working Holiday Visa Australie

Pour revenir à l’Australie, nous avons obtenu un Working Holiday Visa qui nous permet de travailler pendant 6 mois maximum tout en voyageant. Arrivé à Perth le 7 janvier 2014, nous avons découvert une autre culture, des personnes positives, vraiment très relax ! Ici tout le monde vous demande comment vous allez, la discussion est facile et les gens sont toujours prêt à vous aider.

Nous avons eu par exemple quelques soucis avec notre voiture une semaine après l’avoir acheté (c’est une Ford Fairmont avec un V6 de 200 chevaux, ici niveau moteur ça ne rigole pas). Le réservoir de liquide de refroidissement fuyait et nous devions constamment le remplir avec de l’eau, pour cela nous nous arrêtions aux bords des routes et nombreux ont été les Australiens à s’arrêter pour nous demander si vous avions besoin d’un coup de main.

Ici l’économie est florissante, surtout dans le Western Australia (dont la ville principale est Perth). Les mines y sont pour quelque chose, elles attirent de nombreuses personnes en quête d’emplois (restauration, nettoyage, hôtellerie, tous les corps de métiers dans la construction, ingénierie…). Les portes restent néanmoins souvent fermées aux « backpackers » comme nous car les Australiens sont prioritaires.

De notre côté nous avons donc décidé de tenter notre chance dans le fruit picking dans les fermes du Sud-Ouest Australien (aux alentours de Margaret River). Cette région est connue pour ses nombreuses exploitations viticoles, avec des cépages comme le merlot et le cabernet sauvignon en tête.

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Après deux semaines d’attente nous avons été contacté pour ramasser le raisin dans les fermes des alentours mais le travail payé au rendement (par panier rempli) n’est pas assez rémunérateur. Certains s’en sortent car ils sont très rapides (surtout les asiatiques, je n’ai toujours pas compris comment ils peuvent faire!). Pour vous donner un ordre d’idée : en une heure ce n’est pas évident de remplir plus de 5 buckets et bien souvent nous ne gagnons par plus de 2 dollars par bucket. Pour atteindre le salaire minimum (20 dollars de l’heure environ), il faut donc faire 10 buckets par heure ce qui pour nous paraît très difficile !

L’agence pour laquelle nous travaillons profite du nombre important de jeunes voyageurs dans la région ! La grande majorité des fermiers passent par celle-ci pour sous-traiter le ramassage des raisins, les rémunérations sont tirées vers le bas (au rendement) et le nombre d’heures de travail par jour n’arrête pas d’osciller : 2 heures un jour, 5 heures le lendemain… En lisant cet article, je me rend compte que nous ne sommes pas les seuls à ne pas apprécier ces conditions de travail, avis aux personnes qui souhaitent se rendre à Margaret River pour travailler dans les vignes !

Bien décidé à trouver un fermier avec lequel nous pourrons travailler en direct, en étant payé à l’heure et en faisant des journées bien remplies, nous allons rejoindre la région d’Adélaïde (dans le Sud  de l’Australie, à environ 3000 km de Margaret River).

Pour résumer, pour le moment l’Australie (du moins le Western Australia) c’est :

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– Une atmosphère positive et relax.

– Des prix élevés (surtout sur l’alcool).

– Des emplois nombreux mais parfois difficiles d’accès aux Backpackers (nous consultons le site Gumtree, qui est l’équivalent du Bon coin Australien).

– Une connexion internet pas toujours facile à trouver ;)

 

Si vous avez déja visité ce pays, j’attends vos commentaires, à bientôt !

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