J’ai voulu faire cet article car j’ai eu le plaisir il y a deux jours, d’avoir un coup de téléphone très intéressant ! C’était à propos d’un entretien que j’ai passé il y a quelques temps pour une année d’alternance. La réponse est positive et je travaillerai donc au sein de la filiale du groupe Arkéa : Federal Finance.
Comme vous l’aviez peut-être déduis, la mission qui me sera confiée s’articulera entres autres autour du suivi d’activités de la gestion sous mandat mais également du suivi de la performance des OPCVM.
Pour en savoir plus sur ce sujet, j’ai pu obtenir des informations par Guillaume Jalenques de Labeau, Président-directeur général de la Société Privée de Gestion et de Conseil (PGC), qui nous décrit cette pratique. On appelle gestion sous mandat le fait de confier la gestion de son portefeuille d’actifs financiers à un professionnel de la gestion. La mission du gérant est alors d’optimiser la gestion de ce portefeuille, en réalisant les arbitrages nécessaires, pour atteindre les objectifs définis initialement avec le client.
Pour mon interlocuteur, « la gestion sous mandat permet de bénéficier de l’expérience de professionnels aguerris. Chez PGC, les gérants ont tous plus de 20 ans d’expérience dans ce métier ». Le cadre de la gestion du portefeuille est défini lors de la signature du mandat. Ce dernier est l’aboutissement d’un choix mutuel et l’expression de la relation de confiance qui unit PGC à ses clients. C’est le mandat qui fixe les objectifs à atteindre en termes de performance, de prise de risque et d’horizon d’investissement.
Le mandat est une feuille de route que le client donne à son gérant. Celui-ci se doit de la respecter tout en s’adaptant aux aléas que représentent les conditions économiques et des marchés financiers.
Les avantages de la gestion sous mandat pour les clients sont :
- Une relation régulière et privilégiée avec leur gérant qui devient leur interlocuteur principal.
- Un mandat sur mesure adapté à leurs besoins et leurs souhaits : priorité à la performance ou limitation de la prise de risque, génération de revenus réguliers ou recherche de plus-values en capital, horizon d’investissement long ou au contraire court terme…
- Un reporting régulier et très complet qui leur permet d’évaluer les résultats de gestion en toute transparence.
« Au delà de la gestion financière, nous offrons, chez PGC, un véritable accompagnement dans la mise en oeuvre de la stratégie patrimoniale de nos clients » conclut Guillaume Jalenques de Labeau. Ainsi, on constate qu’une bonne connaissance des objectifs patrimoniaux du client est la clé pour un portefeuille bien optimisé. Pour cela, une relation de confiance doit s’instaurer entre les deux interlocuteurs.
Je ne m’étais pas intéressé auparavant à la gestion sous mandat mais cela peut-être très intéressant pour les particuliers, entreprises (en particulier à partir pour des patrimoines importants)… qui n’ont pas le temps ou les connaissances pour investir d’elles-mêmes ! Pour plus d’informations sur la gestion d’actifs pour le compte de tiers, je vous invite à visiter un site d’informations que j’ai créé : OPCVM.info
Félicitation pour ton alternance :)
Par contre, je ne suis pas sur que j’irai confier mon argent à une autre personne. Cette personne va investir en fonction de ses intérêts et non des miens.
Salut Julien,
Merci ;) J’ai le poste que j’espérais donc parfait.
Pour la gestion sous mandat les intérêts des deux interlocuteurs sont liés, le gestionnaire investis aussi directement en fonction de ses intérêts car sa rémunération sera liée en partie à la performance du portefeuille client.
Après il faut retenir cette phrase : « Le mandat est une feuille de route que le client donne à son gérant. Celui-ci se doit de la respecter tout en s’adaptant aux aléas que représentent les conditions économiques et de marché »
Le gestionnaire doit respecter les choix du client au niveau du risque, des secteurs, au niveau géographique par exemple…
A plus,
Pierre-Antoine
Salut
C’est une bonne alternative à ceux qui ne connaissent pas trop la finance.
On peut aussi gagner du temps !
Félicitations !
J’ai fait mes deux dernières années d’école d’ingé en alternance dans une petite boîte et c’était très enrichissant. Rien à voir avec la finance bien sûr, mais dans une petite structure impossible de passer à côté des soucis de financement. Donc même sur ce plan c’était instructif.
Profite bien.
Merci Cécile, l’alternance est une belle opportunité oui ;)
Pierre-Antoine
Personnellement, je suis charmé par le coté concernant la limitation des risques. C’est vrai les novices en placements boursiers ou immobiliers pourront utiliser la gestion sous mandat sans réel risque, surtout s’ils investissent beaucoup. En outre, les risques sont moindres du fait que votre contrat est géré par des spécialistes experts en la matière que vous aurez vous même sélectionné. De plus, vous aurez un diagnostic et inventaire. Merci pour cet article et a bientôt.
Bonjour,
La gestion sous mandat est une des activités de la gestion de patrimoine. Cela est particulièrement intéressant. Cette dernière ne peut fonctionner que si la relation de confiance est réelle entre le client et son conseiller / établissement de gestion. En outre, il ne faut pas oublier que cela ne s’adresse pas à toutes les bourses puisqu’en règle générale les mandats de ce type en gestion privée sont rarement accessibles à des investissements inférieurs à 100K€.
Salut Pierre-Antoine,voila mon premier commentaire sur ton blog ;)
je te cite : » Le gestionnaire doit respecter les choix du client au niveau du risque, des secteurs, au niveau géographique par exemple… »
N’importe qui voudra faire un maximum d’argent avec le moindre risque, mais cela n’est pas possible!!! les risques font partie du marché…
Le client qui confie son argent a un gestionnaire de fond le fait pour une seule et bonne raison : risk management et c’est là où le gestionnaire intervient. Si le client lui indique quoi faire autant le faire lui même en plus c’est gratuit ;)
En vérité les intérêts du client et du gestionnaire ne sont pas alignés. le gestionnaire se rémunère essentiellement sur les plus values réalisées sous forme de commission en plus des frais de gestions fixes. il faut s’intéresser particulièrement à ces commissions!!!
Je ne vais pas aborder la fiscalité très désavantageuses sur les plus values ( et cela va empirer avec hollande ) . Mais le gestionnaire pourra vous faire louper de très belles opportunités en pesant que : un oiseau dans la main vaut mieux que cent dans la forêt. Une petite commission maintenant vaut mieux q’une grande plus tard. Malheureusement c’est souvent le cas. ( je cite ici le président du magellan fund peter lynch dans son livre « et si vous saviez assez pour gagner en bourse » )
Un petit conseil personnel, si vous voulez investir dans quelque chose aujourd’hui investissez dans l’OR.
Vous pouvez le faire vous même sans intermédiaire et ce pour 3 raisons :
– une fiscalité plus avantageuse que les plus values sur titre
– non vulnérabilité a l’inflation. quand il y a de l’inflation votre or prend de la valeur
– et le plus important c’est la valeur refuge par excellence dans les périodes de crise comme ceci ;)
Salut Hatim!
Merci pour le commentaire bien détaillé ;)
Je suis d’accord avec toi sur le risk management néanmoins le client doit quand même définir son profil de risque en lien avec ses objectifs.
Un client pourra choisir de limiter les risques sur une partie de son patrimoine et de laisser carte blanche au gestionnaire pour une autre partie de son patrimoine afin de capitaliser au maximum (à la façon d’une assurance-vie multisupport).
Ensuite tu dis que les intérêts du client et du gestionnaire ne sont pas alignés mais ils sont « liés ».
Même si la fiscalité n’est pas très avantageuse sur les plus-values, souvent une rémunération à la performance est utilisée donc le gestionnaire en plus des commissions sur les plus-values à intérêt à performer (en accord avec le profil de risque et avec les objectifs du client en vue).
Intéressant par contre ton point sur les opportunités qui peuvent être volontairement zappées. D’accord les commissions fixes seront plus importantes si il n’y a pas de perte donc pas de prise de positions mais la rémunération est liée à la performance donc l’intérêt du gestionnaire rejoint celui du client.
Pour finir sur l’Or, je ne serai pas aussi sûr que toi!
– De valeur refuge il y a quelques années c’est passé à une valeur spéculative. Il faut savoir quand acheter et quand vendre. Et là le prix est quand même bien monté.
On ne sait pas si les prix vont continuer à augmenter, une fois que la confiance sera revenu dans les Etats les cours de l’Or baisseront normalement.
– L’Or ne produit rien, pas de dividendes comme certains titres, comment savoir qu’une once à 300 dollars c’est peu cher, et une once à 1900 c’est très cher? On ne peut pas il n’y a pas de juste valorisation.
Il faut réussir juste à bien spéculer et savoir quand acheter/vendre…
– La fiscalité n’est pas si terrible: forfaitaire à 8% sur le prix de vente ou de 32,5% sur la plus value réalisée.
– Comptez 2,50 % de frais sur la transaction puis 0,8 % par an pour la banque pour conserver votre or.
Mettre un peu d’argent sur l’or en diversification d’accord mais une grosse somme mouais!
J’attends ta réponse :)
Le risque c’est la probabilité d’être exposé a une perte. en partant de cette définition la logique financière veut qu’on réduise au maximum les pertes d’où réduire au maximum le risque ou du moins essayer de le maîtriser .
Un client qui confie la gestion de son argent voudra le fructifier sans prendre de grand risque. par conséquent,le postulat intérêts liés est vrai mais alignés est très rarement vrai. du moment que les deux acteurs peuvent être considéré comme partenaires le deuxième adjectif me parait plus approprié.
A propos de l’or, quand le prix de l’or monte c’est ton pouvoir d’achat qui basse puisque les deux sont liés. le cour de l’or augmente systématiquement avec l’inflation, d’où la notion de la valeur refuge.
La valeur de l’or a fait que augmenter depuis plus de 15 ans ( merci la FED et la BCE pour leur planche à billet ;) ) principalement à cause de la crise en 2000 et celle de 2008.
La fiscalité reste bien meilleure que celle des plus values sur titres.
le détenteur à le choix entre 8% sur le prix de vente ou 32,5% sur la plus value avec un abattement de 10% sur la plus value pour chaque année de détention. il faut choisir bien sur le plus avantageux :)
C’est encore mieux que 19% ajouté a cela les prélèvements sociaux de presque 13% on arrive à 32%!!! et ce peut importe le nombre d’année de détention. il suffit juste de garder votre or pendant un an et vous sera moins imposer que les PVST pour la même plus value!!! intéressant ;)
Merci pour les précisions Hatim ;)
On verra comment évolue la crise de la dette des États. La perte de confiance va t-elle continuer? L’or va t-il continuer à monter?
Si vous achetez de l’or il faut rentrer dans la bulle spéculative qui s’est créé au bon moment. Il y a presque un an l’once valait 1800€ … soit près de 20% de baisse donc on est pas à l’abri de chute soudaine et ce placement ne produit aucun revenu avant vente.
En acheter à hauteur de 10% de ses placements pourquoi pas!
Bonne journée!
regarde ça:
« Mexico, Russia, Turkey, Kazakhstan raised gold reserves in March »… Pendant qu’on vous force à vendre votre or par matraquage médiatico-publicitaire, ces pays se débarassent de leurs billets verts et font le bras d’honneur eu FMI. Ils ont acheté pour plus de deux milliards de dollars, 17 tonnes pour le Mexique et 16,5 pour les Russes par exemple. Et les autres pays ne sont pas en reste: « Turkey added 11.5 tons, Kazakhstan 4.3 tons, Ukraine 1.2 tons, Tajikistan 0.4 ton, and Belarus 0.1 tonnes, according to the IMF. Ukraine, Czech Republic and Belarus also had modest increases in their gold reserves. Central banks are expanding reserves due to concerns about the dollar, euro, sterling and all fiat currencies ». Lire Bloomberg…
et ça:
http://france-inflation.com/cours_de_l_or_historique_et_actuel.php
inutile de te demander de regarder depuis 2000 ( les premières goûtes de la tempête )
tout est dit ;)
Très intéressant! La confiance n’est toujours pas au top… le CAC qui replonge, la Grèce qui peine au niveau politique…
C’est sûr que dans ce contexte la peur s’installe et l’or est une solution.
Je vais faire un article de synthèse sur tout ce que l’on a dit car on a bien dévié du sujet principal ;)
Bonne fin de journée!
P-A
Salut,
Super pour ton alternance ! Je n’ai jamais testé la gestion sous mandat mais comme Julien je préférerais gérer ce genre de chose moi-même si je devais y avoir recours.
Félicitation!!
Un petit ajout tout de même pour ceux qui hésite à « confier leur argent ». Je prends un exemple que je connais bien, l’immobilier géré qui est une forme de gestion sous mandat très mais alors très géré. Vous acheté un bien immobilier, un lot spécifique, dans une résidence de vacance ou d’affaire. Ce lot est exploité au même titre que tous les autres par la société de gestion. Mais le plus fort est que quoi qu’il arrive vos loyers sont garantis, leur revalorisation annuelle aussi, et certain gestionnaires s’obligent par contrat à vous racheter votre bien. C’est vraiment fait pour les frileux de l’investissement immobilier. Tu vas découvrir un monde très intéressant notamment pour tes investissements perso.
Bonjour Hugues,
Merci pour ton commentaire :)
Pour la gestion de l’immobilier je vais me renseigner sur cette pratique merci pour les informations.
Pierre-Antoine
A mon avis tu ne vois que le bon coté de la chose parce que tu as parlé à quelqu’un qui « vit » de la gestion sous mandat.
Je suis Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant depuis 8 ans, et à mon sens il y a 3 types de gestions, avec des avantages et des inconvénients (pas d’a priori, je peux « vendre » les 3 ;-)
-la gestion libre: l’investisseur choisir seul son allocation d’actifs. Il faut qu’il ait des connaissances financières et du temps sinon il va au massacre.
-la gestion conseillée: l’investisseur s’appuie sur un conseiller pour prendre ses décisions d’investissement. Il reste le décisionnaire final.
-la gestion sous mandat: l’investisseur ne s’occupe de rien, le gérant fait tout pour lui.
La gestion sous mandat convient à des investisseurs qui n’y connaissent rien et qui ne s’intéressent pas à la gestion de leur patrimoine, mais il faut accepter de s’aliéner complètement la gestion et aussi accepter que le gérant puisse de tromper ! C’est donc une question de confiance…
Pas simple donc, à mon sens aucun système n’est meilleur que l’autre, cela dépend du profil de l’investisseur.
Bonjour Benjamin,
En effet, cela peut-être adapté à certains et pas à d’autres. Je suis d’accord avec toi sur le fait que le gestionnaire est totalement aux commandes et comme expliqué dans l’article il faut donc un lien de confiance.
Intéressant ton blog :)
Bonne journée,
Pierre-Antoine