Je souhaite vous présenter aujourd’hui Meublicity, une start-up crée par trois étudiants de mon ancienne école de commerce (France Business School) et originaires de Lille et de Paris.
Leur service propose aux étudiants et aux propriétaires de louer du mobilier! Découvrons plus en détails ce concept innovant mis en place par Florent Dujardin, Antoine Galano et Antonio Sansico :
– Tout d’abord, pourquoi vous êtes-vous lancé dans la création d’entreprise ?
Je suis ici d’une famille d’entrepreneurs, j’ai donc toujours eu le gout d’entreprendre. J’aime l’idée de partir d’une simple idée et d’en faire une entreprise rentable. Pouvoir travailler sur des problématiques très diverses de l’amont à l’aval, c’est un challenge très enrichissant.
– Quel service proposez-vous avec Meublicity?
Meublicity, c’est de la location avec option d’achat de mobilier, électroménager et multimédia, notre service est clé en main. On s’occupe de l’emménagement, du montage et de l’installation, la garantie/SAV et du déménagement en fin de contrat (ce service intéresse donc les étudiants en location mais également les personnes ayant investi de l’immobilier locatif).
– Comment l’idée vous est-elle venue ?
Nous sommes partis d’un constat, nous sommes de plus en plus mobiles et le parc de logements meublés est très faible et souvent mal équipé. Déranger sa famille, louer une camionnette à chaque déménagement est très contraignant et coûteux. Nous avons donc cherché comment on pouvait faciliter la vie de toutes les personnes qui déménagent régulièrement : Meublicity était né.
– D’où proviennent les objets que vous proposez et dans quelles villes sont-ils accessibles ?
Ils proviennent de France, nos meubles par exemple sont de fabrication française. Le service est accessible via notre site e-commerce (http://meublicity.fr) sur la région Nord Pas-de-Calais/Picardie et via devis personnalisé sur la région parisienne.
– Les étudiants sont votre cœur de cible, comment comptez-vous vous faire connaître de ceux-ci ?
Nous développons des partenariats avec des associations étudiantes comme le BDE de l’Edhec ou encore Good Morning Lille qui se charge des démarches pour les étudiants étrangers. Nous développons aussi des partenariats avec des agences immobilières ou des syndicats de copropriété pour pouvoir proposer notre service au plus grand nombre.
– Quels sont vos concurrents sur ce marché et quel est votre avantage compétitif par rapport à eux ?
Nous avons deux types de concurrent, les enseignes généralistes qui font exclusivement de la vente comme Ikea, Boulanger ou encore Conforama et des concurrents qui proposent le même type de service de location. Notre avantage est que nous sommes les seuls à cibler aussi bien les étudiants que les propriétaires/bailleurs, d’où des durées allant de 6mois à 5ans.
De plus, nous sommes les seuls à proposer une option de rachat à la fin de chaque contrat. Pour tous les contrats dont la durée est supérieure ou égale à 36 mois, vous pouvez racheter vos produits pour seulement un euro par exemple.
– Jusqu’ici quelles ont été les principales difficultés de votre parcours entrepreneurial ?
Les principales difficultés sont liées au processus de création. Il n’y a pas de formation « création d’entreprise » et on sous-estime souvent l’ensemble des démarches à réaliser pour la création d’une entreprise (statuts, INPI, impôts …), il faut donc ne pas hésiter à demander des conseils et se faire accompagner si c’est possible.
– Quels sont vos défis pour le futur et où voyez-vous Meublicity dans un an ?
Nous sommes actuellement en train de faire évoluer notre site e-commerce pour que les villes de Rouen, Reims et la région parisienne puissent commander en ligne. Ils peuvent déjà nous contacter pour que l’on établisse un devis. D’ici un an, nous souhaitons pouvoir proposer notre service à toujours plus de personne.
– Quels conseils pourriez-vous donner aux personnes qui souhaitent se lancer dans l’aventure startup ?
Foncez ! C’est une expérience très enrichissante faites de rencontre, de problématiques très diverses. Que l’entreprise fonctionne ou non, ça reste quoiqu’il arrive une expérience très formatrice.
Je vois le principal obstacle à la création d’une entreprise en France, les charges sociales. Par exemple, aux USA, pour 1000$ de salaire brut, une société américaine paye 6.2% de sécurité sociale et 1.45% d’assurance maladie, soit 76.5$. L’employé paye le même montant.
Je veux bien « foncer » comme mentionné dans l’article. Mais y aurait-il un avantage d’avoir son siège social dans un autre pays que la France ? Mon frère a du arrêter son business de consulting parce que le gouvernement a décider de réduire le montant des revenus au tau préférentiel de moitié. Donc ce ne vaut plus la peine qu’il travaille pour payer plus d’impôts.